MST, délinquance, adultère : A Akébou, le retour des immigrants pose problème

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Au Togo, plusieurs localités sont confrontées au problème du départ des jeunes, à la recherche d’une meilleure, pour  des pays voisins. C’est le cas de la préfecture de l’Akebou, située dans la région des Plateaux, à proximité de la frontière avec le Ghana.

Depuis plusieurs années, cette localité montagneuse se vide de ses filles et fils. Jeunes, femmes et hommes partent à l’aventure au Ghana ou encore au Burkina Faso.  « La majorité des filles de la localité vont en aventure par complaisance, suivisme et par mode. A ces candidates filles, s’ajoutent aussi des chefs de famille, les femmes au foyer, même des élèves abandonnent les classes pour l’aventure », a indiqué M. Yovo Koffi-Kouma, préfet de l’Akébou.

Pour le Préfet, ce phénomène prive la localité «des bras valides fait appauvrir la préfecture, et augmente la délinquance, la recrudescence des meurtres et surtout de l’incivisme ». En outre, souligne Yovo Koffi-Kouma, Lorsque ces aventuriers reviennent, non seulement ils ramènent des maladies sexuellement transmissibles, mais également, ils ont des comportements qui laissent à désirer. « A partir de novembre jusqu’en décembre, les aventuriers et aventurières reviennent pour exhiber leurs avoirs et séduire d’autres candidats et candidates pour les mois de février et mars », a-t-il expliqué.

Il y a de cela quelques semaines, raconte le Préfet, dans le village de Tikémou, à 22 km à l’Est de Kougnohou, « un homme d’une quarantaine d’année a assassiné sa femme dès son retour, après 5 années d’aventure, avant de se pendre dans sa chambre, laissant 5 enfants, issues de leur union ».

Pour contrer le phénomène, les autorités locales misent sur la sensibilisation en plus des iniatives gouvernementales en faveur des jeunes en apprentissage ou au chômage.