Le Togo s’apprête à rouvrir ses frontières aériennes. A cet effet, comme les autres pays, le gouvernement a décidé certains contrôles auxquels les passagers seront soumis.
En effet, tout passager doit désormais présenter au transporteur aérien, l’attestation de test négatif au coronavirus avant son embarquement. Par conséquent, embarquement sera refusé à tout passager qui ne présenterait pas les résultats de son test diagnostic de Covid-19 ou qui ne respecterait pas les autres mesures sanitaires notamment le port de masque.
Une décision commune partagée par plusieurs pays. Mais sur certains vols à destination de l’Afrique, certains passagers rechignent à se plier aux nouvelles exigences. Dans un message partagé sur les réseaux sociaux par l’Economiste camerounais Jean-Paul Pougala, «beaucoup de passagers surtout européens n’ont pas pris au sérieux la décision du gouvernement camerounais d’imposer aux passagers venant de l’étranger un certificat de test anti Covid19 avant d’embarquer à bord de tout vol vers le Cameroun ». « Ils n’arrivent pas à comprendre comment c’est le Cameroun qui impose des normes sanitaires à des passagers européens et non l’inverse. Le plus marrant est que certains dépourvus du certificat, tentent même de « négocier » et donc de corrompre. Pour après dire que les camerounais sont des corrompus », a-t-il écrit.
Si les employés du transporteur Air France sont aussi fermes, c’est parce que « le gouvernement camerounais a indiqué qu’il « ferait payer une amende de 30.000 euros pour chaque passager sans certificat que nous ferons arriver au Cameroun », a expliqué une hôtesse dont les propos ont été rapportés par Jean-Paul Pougala.
Une mesure répressive qui devrait inspirer les autorités togolaises à faire de même si tel n’est pas encore le cas. La peur de l’amende obligerait sans aucun doute les transporteurs aériens à prendre toutes les précautions pour un contrôle rigoureux du certificat de test Covid-19 négatif avant tout embarquement.
