Pour répondre aux défis liés à l’eau, la coopération dans le domaine des ressources hydriques communes s’impose aux Etats. Elle est par conséquent indispensable pour la paix, la stabilité, le développement économique, la protection des ressources naturelles et le développement durable. C’est dans ce contexte que le Togo vient de rejoindre la Convention d’Helsinki sur la protection des cours d’eau transfrontières.
En effet, un peu plus d’un an après le feu vert de l’exécutif et du parlement, le Togo a officiellement adhéré à la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux des Nations-Unies. L’annonce a été faite mercredi par l’institution via un communiqué.
En paraphant cette convention sur l’eau, le Togo, qui multiplie et accroît les efforts dans le secteur, renforce un peu plus sa gouvernance en la matière, au niveau national ainsi que dans la coopération transfrontalière. En effet, l’adhésion du Togo à cette convention lui permettra, d’une part, d’améliorer la gestion de l’eau au plan national, de partager des connaissances et des expériences avec les autres pays, d’avoir accès à l’aide financière et à la coopération des donateurs. D’autre part, de soutenir la réalisation des Objectifs du Développement Durable(ODD) pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontalières, la prévention des conflits et la promotion de la paix et de l’intégration régionale. Elle lui permettra, en outre, de renforcer son engagement pour la promotion de la gestion durable des ressources en eau aux niveaux national et international.
« Dans un contexte marqué par une pression accrue sur les ressources et l’augmentation des usages, la Convention constitue un cadre juridique dont la mise en œuvre, en plus des cadres régionaux, contribuera certainement à soutenir les efforts de notre pays en matière de coopération transfrontalière sur nos bassins partagés, de prévention des conflits et de promotion de paix et d’intégration régionale », a précisé à cet effet le ministre de l’eau Bolidja Tiem.
A l’image du Togo, le Ghana et la Guinée Bissau ont également rejoint cette convention ce même jour. La Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) vise à protéger ces ressources hydriques et à garantir leur quantité, leur qualité et leur utilisation durable en facilitant et en promouvant la coopération, explique les Nations Unies.