L’apparition du variant Omlicron pourrait être, finalement, une bonne nouvelle dans l’évolution de l’épidémie de Covid. C’est en tout cas l’hypothèse d’un immunologue.
Zvika Granot, immunologue israélien de l’Université hébraïque de Jérusalem, estime que l’apparition du variant Omicron pourrait être, finalement, une bonne nouvelle dans l’évolution de l’épidémie de Covid. Un avis loin de faire l’unanimité chez les scientifiques. « À mon avis, cette nouvelle variante est peut-être la lumière au bout du tunnel », assure ce mardi 30 novembre un immunologue israélien, sur i24News.
On le sait, découvert il y a moins d’une semaine, le variant Omicron du Covid-19, plus contaminant, suscite beaucoup d’inquiétude à travers le monde. Le professeur Zvika Granot de l’Université hébraïque de Jérusalem pense qu’Omicron « est une variante très contagieuse mais peut-être pas aussi agressive qu’on ne le craint ».
Sur quoi s’appuie le chercheur ?
Le chercheur appuie en fait ses propos sur des données collectées grâce aux autorités sanitaires des pays du sud de l’Afrique, particulièrement touchés. Elles indiquent que les cas d’Omicron souffrent plutôt de symptômes bénins moins virulents que ceux du variant Delta, devenu majoritaire dans le monde depuis cet été. Les personnes contaminées avec ce virus muté semblent beaucoup moins souffrir de difficultés respiratoires notamment.
Moins de risques de développer des formes graves
Selon le professeur Zvika Granot, immunologue de métier, c’est là un signe qu’au fur et à mesure « que le coronavirus évoluera, il sera de moins en moins agressif ». Le variant Omicron deviendrait donc progressivement majoritaire et remplacer le variant Delta. Il pourrait ainsi contaminer davantage de personnes et donc les risques cependant de développer une forme grave de la maladie seraient moins importants, rappelle La Dépêche du Midi (France).
Une hypothèque qui rassurerait de nombreux pays, notamment ceux qui ont décidé de fermer leurs frontières. En revanche, l’immunologue prévient : le virus sera probablement encore présent pendant de nombreuses années, avec de nouvelles variantes, mais qui seront de moins en moins capables d’atteindre le statut d’épidémie mondiale.
Pour Jérôme Larché, infectiologue montpelliérain, c’est plutôt un « allongement du tunnel ». « La découverte d’Omicron – un variant préoccupant, qui a le plus de mutations jamais identifiées jusqu’à présent, pour lequel on est sûr qu’il est plus contagieux et agressif, ce n’est pas la lumière au bout du tunnel mais plutôt un allongement du tunnel qui rend plus que jamais indispensable la vaccination pour tous et partout »,a-t-il dit.
Avec Midilibre