La Journée mondiale des toilettes a lieu chaque 19 novembre. Elle est célébrée tous les ans au sein des Nations Unies depuis 2013, mais elle a été instaurée en 2001 par l’Organisation mondiale des toilettes. Cette journée vise à lutter contre la crise mondiale de l’assainissement afin d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n°6, qui est de garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030.
Cette année, le thème retenu est « Accélérer le changement ». Pourquoi ? Parce qu’il y a une crise de l’assainissement et que le monde met trop longtemps à la résoudre. À ce jour, l’objectif ODD n°6, garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement, est loin d’être atteint.
Dans son message diffusé à l’occasion de cette journée, António Guterres a noté que le monde progresse petit à petit pour ce qui est d’assurer des services d’assainissement pour tous et d’atteindre l’un des Objectifs de développement durable (ODD). Pour l’ONU, par rapport à 2015, 900 millions de personnes de plus ont accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité et 300 millions de personnes de plus ont été préservées de l’indignité de la défécation en plein air. « Le temps presse : pour atteindre les objectifs à l’horizon 2030, il nous faut agir cinq fois plus vite », a incité le Secrétaire général de l’ONU.
Aujourd’hui, plus de 3,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires sûres. On entend par « systèmes sûres », un système d’assainissement géré en toute sécurité, autrement dit des toilettes privées, qui traitent et éliminent des déchets humains sur place, les stockent en toute sécurité avant leur enlèvement et leur traitement délocalisé, ou qui sont raccordées à un réseau d’égout et à une station d’épuration en état de marche.
L’accès à des services d’assainissement est un droit fondamental. Il est à la base de la santé publique et joue un rôle majeur dans la protection de l’environnement.