Le 21 décembre dernier, un violent incendie a ravagé une partie du marché d’Agoé-Assiyéyé situé dans la banlieue nord de Lomé. Plusieurs commerçants et revendeuses ont vu leurs marchandises parties en fumée en quelques minutes. Depuis le drame, le gouvernement se montre particulièrement solidaire envers les victimes.
D’abord, moins de 24 heures après le drame, une délégation des victimes a été reçue par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. « Au cours de cet échange, le Président de la République a tenu à exprimer sa solidarité et sa compassion ainsi que celle du gouvernement à l’endroit des commerçantes et commerçants qui ont subi d’importantes pertes matérielles et financières », a indiqué la présidence.
A la suite de cette rencontre, le président de la République a offert un don de vivres et non vivres aux victimes de l’incendie. Composé de 1200 sacs de riz de 25 kg, de 4000 bidons d’huile végétale de 5 litres, et d’une enveloppe financière de 150 millions de francs CFA, ce geste du président de la République est destiné à réconforter et soulager les victimes de l’incendie en cette période des fêtes de fin d’année. En dehors de ce don en vivres, le président de la République a également mis à leur disposition 6.000 feuilles de tôles pour la construction des hangars de fortune sur les nouveaux sites provisoires identifiés à accueillir la poursuite des activités commerciales du marché d’Agoè-Assiyéyé, a-t-on appris.
Selon les informations du site republiquetogolaise, centre d’écoute a été installé d’urgence par l’Agence nationale de la protection civile et plusieurs femmes, parmi les plus affectées par le drame, sont également prises en charge dans les centres médicaux sociaux (CMS) environnants. «« Le chef de l’Etat reste totalement à l’écoute et est très sensible à la situation. Tout le peuple togolais est derrière nos parents victimes de cet incendie », a déclaré Adjovi Lolonyo Apedo, ministre de l’action sociale lors d’une visite dans le marché.
Parallèlement à ces mesures, le gouvernement a entamé des discussions avec les structures de microfinance pour obtenir des facilités pouvant permettre aux victimes de reprendre rapidement leurs activités. Concrètement, il est question de report des échéances de paiement et du renouvellement des prêts. « Il s’agissait de voir dans quelle mesure nous allons accompagner les clients. Tout d’abord, il faut rassurer et apaiser. Rien ne se fera à la hâte, ce sont des relations d’affaires de beaucoup d’année et nous n’allons pas nous ruer sur eux surtout qu’ils sont en difficulté. Nous allons travailler au cas par cas sur les situations pour que les activités puissent se relancer », a détaillé le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (APSFD), Ange Ketor à l’issue des échanges avec les ministres en charge de l’inclusion financière et du commerce.
En somme, ces mesures devraient soulager un tant soit peu les victimes. En attendant, les conclusions de l’enquête sur l’origine de cet incendie, cette solidarité républicaine est à encourager.