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Santé : Le raisin, le fruit du tonus

Le raisin de table, noir ou blanc, est l’un des fruits les plus appréciés, pour sa saveur, mais aussi pour ses bienfaits reconnus. En effet, nature, en jus et même vinifié, ses vertus sont nombreuses. Petit tour d’horizon.

Elles nous donnent la pêche ces petites graines de raisin ! Rien d’étonnant puisqu’elles contiennent quantité de sucre, 15 à 18 g aux 100 g en moyenne, à leur pleine maturité.

Ces glucides sont constitués de sucres simples, glucose et fructose à parts égales. Comme dans la plupart des fruits, protides et lipides sont à peine présents. Ce sont donc lesdits glucides qui apportent l’essentiel du total énergétique du raisin.

Si l’on parle de calories, il affiche une moyenne de 72 kcal aux 100 g net. Et puis, si l’eau contenue dans le raisin représente 80 % du fruit, on y trouve bon nombre d’éléments qui confèrent à ce fruit des qualités gustatives et nutritionnelles peu communes. Grâce à sa teneur en eau et en potassium, le raisin possède des vertus diurétiques. Ses fibres efficaces garantissent un bon transit. C’est donc pour cette double fonction d’élimination qu’il faut croquer ces jolies billes juteuses.

Prévention

Riche en minéraux et en acides organiques, le raisin joue un rôle “alcalinisant”. En clair, il lutte contre l’acidité. Avez-vous entendu parler de l’alcaline eating, régime prôné par les stars américaines qui vise à se nourrir de produits alcalinisants ? L’idée n’est pas de supprimer totalement les sources d’acidité, mais d’en limiter la consommation. À chaque repas, on vise donc cette proportion : 70 % d’aliments alcalins ou neutres pour 30 % d’aliments acides… Le raisin fait donc partie de la liste des aliments à effet rééquilibrant au niveau acido-basique.

S’il est apprécié pour ses qualités basiques, il joue parallèlement un rôle notoire dans le fonctionnement du système nerveux et musculaire et pour la protection des capillaires sanguins. On lui a également découvert des vertus protectrices pour le système cardiovasculaire. Il peut ralentir ou inhiber la formation de caillots d’origine plaquettaire et lutte aussi activement contre le mauvais cholestérol.

Qui dit raisin dit vin

Bien des siècles avant notre ère, on découvrait les vertus du vin. Perses, Egyptiens, Romains en célébraient les bienfaits. Le Moyen Age enfermera ses connaissances dans les monastères. D’illustres médecins, sous La Renaissance, recommanderont, tel Amboise Paré, l’usage du vin à l’instar des grands écrivains comme François Rabelais.

Au XVIIIe siècle, le vin est reconnu comme antibiotique et les médecins anglais se fournissent dans le Bordelais. Bientôt, Louis Pasteur clamera que le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons.

Alors, french paradox ? L’expression est utilisée pour la première fois pour la singularité culturelle française vis-à-vis d’études sur le vin et la santé en France, avec “La Lettre” de 1986 de l’organisation internationale de la vigne et du vin, puis avec “The French Paradox Antioxydants”, de 1989, du professeur George Riley Kernodle.

En 1991, le médecin chercheur Serge Renaud, considéré comme le père du “paradoxe français”, affirme que « les Français ont des risques statistiques de maladie cardiovasculaire 3,5 fois inférieurs aux Américains grâce à leur consommation modérée d’un à deux verres de vin rouge par jour, riche en antioxydants, en dépit d’une consommation équivalente de graisses saturées (ou mauvais cholestérol LDL). »

Des études révélatrices

Le vin rouge étant riche en antioxydants, sa consommation à dose raisonnable modérée (un à deux verres par jour) préviendrait le développement des maladies cardiovasculaires. Une hypothèse affirme que le resvératrol, un des nombreux polyphénols contenus dans certains vins, est un puissant antioxydant protecteur. Cette hypothèse a été prouvée par une équipe de l’INRA en janvier 2010.

Les études du professeur Serge Renaud confirment que la consommation modérée de vin rouge diminue la morbidité et la mortalité cardiovasculaire. Elle réduit la mortalité globale et la mortalité par cancer chez les hommes, les travaux se poursuivant encore concernant la femme.

Il faut noter qu’il s’agit bien d’une consommation de vin rouge et non de tout autre alcool. Les effets bénéfiques de ladite boisson ne doivent pas pour autant faire oublier qu’une consommation excessive est, a contrario, néfaste pour la santé.

Source : ledauphine

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