Ce mercredi 31 juillet est célébré la journée de la femme africaine. Placée cette année sous le thème, « Éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21è siècle », a pour but de mettre l’accent sur l’éducation et la qualification des femmes africaines, en abordant les avancées et les défis à relever au 21è siècle pour développer les différentes régions des pays d’Afrique.
Selon l’Union africaine, ce thème est en parfaite adéquation avec notre volonté d’investir en faveur des femmes. L’éducation et le développement des compétences sont des piliers fondamentaux de l’autonomisation, qui fournissent aux femmes les outils dont elles ont besoin pour surmonter les obstacles, saisir les opportunités et contribuer au développement et à la croissance de l’Afrique au 21ème siècle.
Il n’est un secret pour personne que l’éducation des filles en Afrique est un sujet d’une importance vitale pour le développement durable du continent. Malgré des progrès notables au cours des dernières décennies, de nombreux obstacles subsistent, entravant l’accès des filles à une éducation de qualité.
« Investir dans les femmes implique de s’attaquer aux défis et aux obstacles persistants qui entravent leurs progrès et limitent leurs possibilités. Nous devons travailler collectivement pour éliminer la violence basée sur le genre, la discrimination, les pratiques culturelles néfastes et l’inégalité d’accès aux ressources et aux opportunités. En créant un environnement propice qui respecte les droits des femmes, promeut l’égalité entre sexes et garantie leur participation effective aux processus décisionnels, nous ouvrons la voie à une Afrique plus juste, plus inclusive et plus prospère », souligne l’organisation continentale.
Pour rappel, la journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année, depuis son officialisation lors du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO) à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.
