Une grossesse précoce peut être dévastatrice pour la jeune fille. Elle accroit les risques d’effets sur la santé et les conséquences sociales négatives. Dans la préfecture du Bas Mono, le ministère de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a décidé d’élaborer des actions communautaires pour contrer le phénomène.
Il s’agit de mutualiser les initiatives pour lutter contre la recrudescence des grossesses précoces. Le ministère de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a donc réuni des femmes et des leaders communautaires de la préfecture du Bas Mono du 11 au 13 novembre pour définir les actions à mener.
« Les présentes assises permettront de rechercher des solutions idoines à la base aux phénomènes très préoccupants des VBG y compris les grossesses et les mariages chez les adolescentes », a indiqué à l’ouverture des travaux Philippe Kodjo YODO, Conseiller technique du ministère de l’Action sociale, de la promotion de la femme.
La finalité est la mise en place des cellules communautaires de veille dans les cantons et communes de cette préfecture.
Selon les chiffres, en 2022-2023, 2499 cas de grossesses ont été enregistrées dont 54 au niveau primaire, 1722 au secondaire 1 et 723 cas au secondaire 2. L’annuaire statistique 2021-2022 révèle que sur 7717 cas d’abandons scolaire des filles, au secondaire 1, on dénombre 1 160 cas d’abandons pour cause de grossesses et au secondaire 2, sur 1058 cas d’abandons des filles, on compte 237 cas de grossesses.
