Coronavirus : Les boîtes de nuit et les bars dans le collimateur des autorités

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Officiellement, les boîtes de nuit, discothèques et autres lieux de réjouissance nocturnes sont fermés dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. Mais dans la réalité, certaines boîtes de nuit continuent d’accueillir du monde en dépit des restrictions décidées par les autorités.

En cette période où la courbe des nouvelles contaminations continue de monter, la Coordination nationale en charge de la gestion de la riposte en appelle non seulement à la responsabilité des propriétaires de ces lieux jugés potentiellement favorable à la propagation de l’épidémie mais aussi à la population. « J’appelle la population à dénoncer ces boîtes de nuit (ndlr : les boîtes de nuit qui ouvrent clandestinement », a déclaré le Médecin-Colonel Djibril Mohaman, Responsable de la Coordination. « Si les boîtes de nuit continuent à ouvrir, leurs responsables doivent répondre devant la justice », a averti, le Médecin-Colonel Djibril Mohaman.

Outre les discothèques et les bars, la coordination entend également sévir pour l’organisation des funérailles, baptêmes et mariages sans le respect des gestes barrières et la limitation du nombre de personnes lors de ces rassemblements.  

Du 20 au 26 janvier, le Togo a enregistré 382 nouveaux cas de covid-19 portant le nombre de cas actif à 621. Depuis le début du mois de janvier, les nouvelles contaminations ne cessent d’augmenter. Par conséquent de nouvelles mesures restrictives sont prises notamment dans la région des Savanes au nord du pays. Cette région qui concentre plusieurs foyers de l’épidémie est bouclée et s’est vue imposer un couvre-feu depuis le 17 janvier dernier.