Selon les informations rapportées par plusieurs médias locaux, deux patientes “suspectes” hospitalisées au service pneumologie du CHU Sylavanus Olympio ont été testées positives au Covid-19 le mercredi 15 avril 2020. Le personnel soignant qui était à leur chevet a été immédiatement placé en quarantaine.
Selon les différentes sources, une quinzaine de personnes dont des médecins, des infirmiers et des gardes malades serait concernée. A en croire les mêmes sources, le personnel médical aurait traité les deux patientes dans un premier temps sans les équipements de protection individuelle avant de demander le test de Covid-19 face. D’où leur placement en confinement.
Cette affaire relance le débat autour du dispositif de dépistage mis en place dans certains hôpitaux publics. En effet, les autorités sanitaires ont indiqué qu’avant d’effectuer le test de Covid-19 sur un patient, ce dernier doit d’abord présenter les signes cliniques de la maladie. Une stratégie qui met en danger le corps médical qui dans certains cas doit s’occuper du patient sans protection requise avant de se rendre compte au moment de la détérioration de son état et après les tests que de ce dernier souffre du coronavirus. Et dans un établissement sanitaire comme le CHU SO où les patients de tout genre affluent, ce dispositif n’est tout simplement pas adapté.
Par ailleurs “certains les patients et ou les accompagnants mentent, ne disent pas la vérité lorsqu’ils viennent en consultation , ce qui rend difficile les enquêtes dans la constitution de l’histoire de la maladie”, a confié une source médicale.
Il y a nécessité de revoir ce dispositif avant qu’il ne soit trop tard.