A partir du samedi 04 avril 2020, les conducteurs à engins deux roues ne pourront plus transporter des personnes. Cette mesure annoncée le vendredi 03 avril 2020 par le Ministre des transports et celui de la protection civile s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Cette décision qui s’applique également les tricycles s’ajoute à celle déjà prise il y a quelques à l’endroit des taxis et minibus. « Tout contrevenant à cette mesure s’expose à des sanctions sévères », averti le communiqué.
Cette interdiction qui concerne particulièrement les taxis-moto (zémidjan) aura sans aucun doute des conséquences non seulement sur les conducteurs (qui vont se retrouver au chômage) mais aussi sur des milliers de citoyens utilisant ce moyen de transport. « On ne pourra plus s’occuper de nos familles si ce métier est interdit, s’il n’y a plus de motos-taxis », s’indigne un conducteur.
Messan, inconditionnel du transport à moto est contre cette interdiction. « J’habite à Nyékonakpoé, j’emprunte la moto pour aller au service au Port de Lomé. Comment je vais faire pour me rendre au service ? Cela va devenir un enfer. Interdire les motos taxis n’est pas la meilleure des solutions », s’offusque le jeune homme.
Pour l’heure, les togolais doivent s’adapter petit à petit au changement de leur mode de transport. Ils sont appelés à faire font preuve de résilience.
Officiellement, une trentaine de cas de Covid-2019 est confirmée au Togo.
