Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée internationale des droits des femmes célébrée le 08 mars sera particulière cette année marquée par la crise sanitaire. Toutefois, elle garde son objectif de base : attirer l’attention sur les droits des femmes.
En effet, outre les obstacles sociaux et systémiques préexistants qui persistent à entraver la participation et le leadership des femmes, de nouveaux obstacles sont apparus avec la pandémie de Covid-19. « Partout dans le monde, les femmes sont confrontées à une augmentation de la violence domestique, des tâches de soins non rémunérés, du chômage et de la pauvreté », note ONU Femmes.
Cette année, la célébration portera sur le thème central : « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la covid-19 ». Ce thème veut célébrer « les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19 », explique ONU Femmes.
L’événement sera moins célébré cette année que d’habitude. Dans plusieurs pays, les rassemblements étant interdits. Au Togo, « à cause de la crise sanitaire, l’événement sera marqué par un panel restreint, le lundi 8 mars à Lomé. Deux communications sont au programme: Quels impacts de la pandémie de covid-19 sur la vie socio-économique de la femme? ET Leadership féminin : gage d’un Togo résistant à la covid-19. Ensemble renforçons la résilience des femmes, contre la pandémie de coronavirus », indique le Ministère de la Promotion de la femme.
Pour rappel, la Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXème siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
