En pleine pandémie de coronavirus, cette année, le 7 avril marque une journée mondiale de la santé bien particulière. Et le thème spécifique prévu pour cette édition – les sages-femmes et le personnel hospitalier-, prend une autre dimension au regard du travail, voire du sacrifice actuel des professionnels de santé.
A cette occasion, Dr Gilbert Tsolenyanu, Secrétaire générale du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) a tenu à adresser un message à ses confrères au front contre cette pandémie. « Je tiens à saluer le corps soignant du Togo et du monde entier pour le travail, l’abnégation et le sacrifice de tous les jours que ces femmes et ces hommes font au profit des populations », a d’abord déclaré Dr Gilbert Tsolenyanu.
Et de poursuivre, « Vous savez, c’est un métier qui n’est pas apprécié à sa juste valeur. Le corps soignant est très souvent ignoré. Malheureusement, la situation d’aujourd’hui nous amène à les regarder autrement. C’est des femmes, des hommes qui sacrifient leurs vies dans l’oubli de la société. Mais aujourd’hui, on se rend compte de leur importance ».
Pour le Secrétaire générale du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo, « il est donc important que les Etats fassent en sorte de valoriser ce corps de métier ». « La santé, ce n’est pas une banalité. C’est même le soubassement de toute société qui se veut prospère et économiquement forte », a fait savoir Dr Gilbert Tsolenyanu. Pour finir, il lance un appel aux Etats pour la valorisation du corps soignant. Au Togo, 4 membres du corps médical sont déjà atteints du Covid-19.
La journée mondiale de la Santé 2020 devait initialement rendre hommage au travail des sages-femmes et du personnel infirmier. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour adapter son message au contexte exceptionnel de la pandémie de Covid-19 a élargi le thème à tous les soignants. Pour cela, elle a lancé le #ThanksHealthHeroes (#MerciAuxHérosdelaSanté). Sa manière de mettre à l’honneur les soignants et leur travail face à une situation tragique. Une façon aussi de « rappeler aux dirigeants de la planète le rôle déterminant que ces personnels jouent pour préserver la santé des populations, partout dans le monde ». En temps de pandémie et en temps plus ordinaires.
