La Nationale 5, la route Lomé-Kpalimé, va être enfin rénovée. Annoncée depuis quelques années, la réhabilitation de cette voie devrait mettre un terme aux calvaires des usagers. Ville à forte potentielle économique et touristique, la ville de Kpalimé pourra s’ouvrir davantage aux commerçants et touristes.
Les usagers de cette voie doivent sans aucun douter pousser un ouf de soulagement. En effet, les innombrables nids- de-poule qui s’y trouvent ne sont pas de nature à rendre la circulation aisée aux passagers des engins à deux roues et des voitures. Durant tout le trajet, les propriétaires de ces voitures ou de ces marchandises retiennent leur souffle et ne retrouvent le sourire que lorsqu’ ils arrivent à destination sains et saufs.Car très souvent, des accidents surviennent, entrainant des pertes en vies humaines.
Techniquement, « les travaux se résument, d’une part, en la construction et la mise en 2×3 voies du tronçon Todman-Zanguera (15 km), 2×2 voies sur le tronçon Zanguera-Noépé ( 8 km) et en une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (9 km) et, d’autre part, en la construction de trois bassins de rétention d’eau à Todman, Ségbé et Adidogomé », indiquent les autorités.
Confiée à l’entreprise de BTP, Ebomaf, « la réhabilitation de la voie Lomé-Kpalimé va non seulement fluidifier davantage les échanges commerciaux entre les deux villes, mais aussi assurer la sécurité des usagers et la libre circulation des biens et des personnes notamment les touristes ». En effet, Kpalimé, chef-lieu de la préfecture de Kloto est une ville très visitée par les touristes et les habitants de la capitale qui s’y rendent pour profiter de la végétation particulière de la localité. Véritable moteur de croissance économique, il devient urgent de réhabiliter les zones à forte démographie afin de faciliter la circulation des visiteurs et des touristes.
Mercredi 16 juin, les ministres Zouréhatou KassahTraoré des infrastructures et des transports et Sani Yaya de l’économie et des finances ont effectué une visite de constatation sur le chantier. Les travaux devraient durer 3 ans. L’autre objectif de cette visite est sans aucun doute montrer aux populations que le gouvernement attache du prix à la réalisation parfaite des travaux.
Malgré tout, certains usagers veulent voir la fin des travaux avant de se réjouir. « C’est une bonne chose pour nous que le gouvernement lance les travaux. Mais, on va attendre la fin avant de se prononcer. Nous avons vu dans ce pays, des rénovations de certaines routes lancées en fanfare mais qui peinent à finir », confie Koami, conducteur de Taxi qui cite en exemple le cas de la route Lomé-Vogan dont les travaux sont cours depuis plus de 5 ans après le lancement des travaux de réhabilitation. Ce sentiment est partagé par d’autres usagers.