C’est un phénomène qui s’est installé dans les hôpitaux publics depuis plusieurs années. Les agents de santé vendent aux patients les médicaments qui normalement devraient rentrer dans le processus de leur prise en charge. Au CHU-Campus, le Directeur général pour lutter contre ce fait, a mis sur pied un comité de veille.
Dans une note de service à l’intention du personnel, Docteur Kalao Assima Essodom dit constater « qu’en dépit des dispositions certains agents continuent de se prêter à des pratiques parallèles, de racket, de vente des médicaments et autres intrants ». En effet, dans cet hôpital, certains agents vendent des médicaments, des consommables médicaux et autres intrants rentrant dans le processus de prise en charge des patients.
« Je demande à toutes les personnes qui se prêtent à ces activités de les cesser sans délai. Je réitère avec instance que, la vente de tous produits médicaments se fait à la pharmacie du CHU contre délivrance d’une facture ou dans les officines privées », a martelé Docteur Kalao Assima Essodom, ajoutant qu’un « comité de veille est mis en place pour investiguer et démanteler les réseaux dont les acteurs devront répondre de leurs actes conformément à la réglementation en vigueur ».
