En quête du grade de « Médecin du travail », Docteur AKLIKU Komi Nomessi a choisi pour thème: « Qualité de vie au travail chez le personnel du Centre hospitalier universitaire Campus de Lomé ». A cet effet, du 20 mai au 30 juin 2020, il a réalisé une étude transversale à visée « descriptive et analytique » dans ledit centre de santé.
En situant la qualité́ du travail au centre des démarches concourant à la fois à l’épanouissement des personnes et à la compétitivité́ des entreprises, l’étude du Dr Akliku la met à sa vraie place. En effet, au total, l’enquête a porté sur la qualité de vie au travail de 85 personnes. « Des sujets, 54% avaient un horaire de travail non régulier et 41,2% un horaire non continu dans la journée. Le score moyen de la santé physique était de 3,7 (! = 0,6) sans différence significative entre les deux sexes», a rapporté Dr Akliku Nomessi.
Par ailleurs, « le score moyen des exigences du travail était de 2,8 (! = 0,7) et celui de la capacité 3,2 (! = 0.6). Quant à la perception de l’environnement du travail, il a été mesuré également à 3,2 (! = 0,4). Concernant la santé globale, le score médian était de 4 avec un intervalle interquartile de [3,5 – 4,5]. Ainsi 75% des sujets ont estimé bonne leur état de santé globale. Etre de cadre inférieur et avoir des horaires de travail réguliers et continus étaient associés à une mauvaise qualité de vie au travail ».
Au terme de son étude, Dr Akliku a conclu que « la perception de la qualité de vie au travail par le personnel du CHU Campus est bonne à 75%». Mais « nos données ont montré l’intérêt de réaliser des études similaires à plus grandes échelle en vue d’une amélioration des conditions de vie au travail », a- t – i l recommandé, avant d’ajouter «la qualité de vie au travail est un concept qui vise une maîtrise des risques psycho-sociaux en milieu du travail ainsi qu’une amélioration globale de la performance des entreprises. Ce concept est très peu exploré chez nous et c’est dans ce contexte que nous avons initié ce travail ».
Ce travail a été réalisé sous la supervision de Docteur AYELO Paul, Professeur de Médecine du Travail Université d’Abomey-Calavi au Bénin et Docteur AGBOBLI Yawo Apélété, Assistant de Médecine du Travail à Université de Lomé. L’étude a été présentée à la Faculté des Sciences de la Sante de Université d’Abomey- Calavi le 1er mars dernier.
