Dans le cadre de la promotion de l’éducation, l’un de ses axes stratégiques, l’Association Internationale des Médecins pour la promotion de l’Education et la Santé en Afrique a pris sur elle de doter chacun de ses dix villages modèles, d’une école moderne.
Les villages de AIMES-AFRIQUE au Togo sont au nombre de dix à raison de deux par région économique. Timbou, Takpamba, Atalotè, Djamdè, Fazao, Tchifama, Illico, Kuma Apoti, Dzegbakondji, Djakpleme. Ce sont là, les 10 villages d’AIMES-AFRIQUE dans lesquels l’organisation présidée par le pragmatique et visionnaire Docteur Serge Michel KODOM intervient à travers plusieurs projets de développement communautaires. Après avoir doté tous ces villages de cantines scolaires, l’ONG s’est lancée dans la construction des établissements scolaires inexistants ou délabrés.
Le jeudi 13 février dernier, une délégation de l’ONG conduite par son fondateur, s’est rendue dans le village de Dzegbakondji, dans la préfecture de l’Avé situé à 120 km de Lomé. Dans ce village, a été posée la première pierre de la construction d’un collège. Il s’agit de doter l’Ecole primaire dudit village d’un premier Collège d’enseignement général (CEG). Le bâtiment sera composé de trois salles de classes, d’un bloc administratif et des sanitaires. « Les deux CEG proches de Dzegbakondji se situent à 5 et 3,5 km. Aujourd’hui, les enfants qui réussissent au BEPC (Brevet d’Etude du Premier Cycle) sont très jeunes. Pour ces enfants, faire 5 kilomètres pour aller à l’école, revenir à midi, repartir l’après-midi et revenir à la maison le soir est très éprouvant. Ce bâtiment sera une bonne chose pour le village et le devenir des enfants», a confié Nayom Kangou, Directeur de l’EPP Dzegbakondji.
«AIMES-AFRIQUE est une lumière pour ce village. Nous encourageons AIMES-AFRIQUE et ses partenaires à continuer ainsi », a ajouté pour sa part Togbui Dzegba III, le Chef du village. « On a expliqué qu’il n’y avait pas beaucoup de bâtiment scolaire dans cette localité. Je suis venue constater moi-même. Je me suis rendue compte que c’est une réalité. On a collecté des dons et une partie des dons va servir à construire cette école », a expliqué Maguerite Kopp, Directrice de l’ONG Aktion PitTogohilfe, partenaire l’ONG AIMESAFRIQUE. Elle n’a pas manqué de souligner la collaboration fructueuse entre son ONG Aktion Pit-Togohilfe et AIMES-AFRIQUE.
Depuis sa création, il y a 15 ans, AIMES-AFRIQUE a fait de la promotion l’éducation une priorité. « Une demande nous a été formulée pour la construction du CEG. Nous avons suivi le processus. Une autorisation ministérielle a été accordée. Pour nous cette cérémonie de pose de la première pierre est très importante dans la mesure où Dzegbakondji, l’un des dix villages de AIMES-AFRIQUE va bénéficier de cette infrastructure. Nous allons donner l’opportunité à ces jeunes de continuer leur étude secondaire dans un bâtiment adapté pour une bonne scolarisation », a explicité Dr Michel Kodom, Président Fondateur de AIMES-AFRIQUE. Pour les élèves, la construction de cette école mettra fin au périple quotidien. « J’aurais la chance de fréquenter le CEG à côté au lieu de parcourir des kilomètres. Et c’est grâce à AIMESAFRIQUE que je remercie », s’est réjoui Atcholé Jacob, élève en CM2 ».
Avant Dzégbakondji, AIMES-AFRIQUE a lancé la construction d’un bâtiment scolaire à l’Ecole évangélique Hétrivikondji dans la préfecture de Klotto. Tous les villages de AIMESAFRIQUE seront dotés des infrastructures adéquates, assurent les responsables de AIMES-AFRIQUE. Les cérémonies de lancement de construction des écoles se sont poursuivies dans d’autres villages de AIMESAFRIQUE à savoir Atakpamba et Ataloté.
Dans le même programme, le Samedi 15 février dernier, à Yadè dans la préfecture de la Kozah, AIMESAFRIQUE a réceptionné un bâtiment scolaire dont la construction a été lancée il y a quelques mois.
Pour rappel, les villages de AIMESAFRIQUE sont des communautés rurales choisies au hasard qui doivent bénéficier de son accompagnement pendant une période de dix voir quinze ans dans la réalisation de dix projets de développement afin d’assurer une véritable transformation de «l’économie rurale » grâce au soutien des partenaires. Cet accompagnement se concrétise d’une part, par l’octroi de bourses d’études mensuelles aux cinq premiers élèves chaque année dans tous les villages et ce jusqu’à la fin de leurs études. D’autre part, par la promotion par AIMES-AFRIQUE de la médecine scolaire, la mutuelle de santé, le renforcement des pharmacies locales, des activités génératrices de revenus, l’assainissement, la protection et la promotion des droits des enfants.
