Du 11 au 15 février 2019, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau projet “Ville-Santé” au Togo, un atelier a réuni l’ensemble du personnel de l’ONG Aimes-Afrique. Cet atelier qui s’est déroulé au siège de l’organisation, a été animé par deux consultantes venues d’Allemagne. Une occasion pour les uns et les autres de peaufiner les différentes approches du projet « Ville-Santé ».
Il y a quelques mois, l’organisation humanitaire internationale Aimes-Afrique a commencé le déploiement dans les différentes régions, des coordinateurs locaux du Projet Ville-Santé. En effet, le projet « Villes-Santé » est une initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) datant de 1986. Le but est d’associer les villes à la politique de « Santé pour tous » de l’OMS et de s’appuyer sur elles pour la mettre en œuvre au niveau local. Cette recherche de la « Santé pour tous » est mise en valeur par la Promotion de la Santé définie dans la charte d’OTTAWA (promulguée lors de la Conférence Mondiale pour la Promotion de la Santé – Ottawa 1986). La charte d’Aalborg et l’Agenda 21, issus du sommet de Rio en1992, sont venus enrichir la démarche.
Au cours de cet atelier, il était donc question pour le personnel de se réapproprier le projet pour atteindre les résultats escomptés. « Il y avait pendant toute la semaine trois objectifs. Le premier est de voir si les processus du projet ”ville-santé” sont bien établis. Le deuxième est de voir si la matrice de résultat est aussi bien établie avec le système de suivi-évaluation et le dernier objectif est de comment poursuivre le projet même après 2021 (date de fin de la mise en œuvre) et son intégration dans le système de santé au Togo », a déclaré Caroline Gruber, Consultante chez Joyn Coop. Une organisation qui intervient aussi dans le développement local et sur les questions de la santé. « Le projet « Ville-santé » se base sur six (6) composantes entre autres, les missions chirurgicales foraines élargies cette fois sur 5 « villes santé » au Togo avec l’intégration des tradi-thérapeutes, la formation des groupes cibles, la sensibilisation à l’éducation de la santé, l’établissement d’une mutuelle de santé dans les villages pilotes, la santé ciné-mobiles avec la diffusion des programmes cinématographiques », a-t-elle précisé avant d’ajouter « Aimes-Afrique en tant que organisation faitière doit appuyer tout cela ».
« On a travaillé ensemble sur les sujets. Les participants ont été très actifs et on a vu que toute l’équipe du projet s’est bien appropriée les objectifs et les composantes du projet. A tous les niveaux, il y a une maitrise du projet. Et je suis rassurée quant à la mise en œuvre du projet», a ajouté pour sa part Bettina Bauer, co-modératrice de l’atelier.
Une « ville-santé » se définit comme, une ville qui améliore constamment la qualité de son environnement; favorise le développement d’une communauté solidaire et qui participe à la vie de la cité; agit en faveur de la santé de tous et réduit les inégalités; développe une économie diversifiée et innovante et donne à chacun les moyens d’avoir accès à la culture et de réaliser son potentiel de créativité.