Tous les ans le 3ème lundi du mois d’octobre est célébré la Journée mondiale contre la douleur. Cette année, c’est le 21 octobre qui a été choisi. Chronique ou aiguë, souvent résistante aux antalgiques, la douleur nécessite une prise en charge multidisciplinaire, médicamenteuse et non-médicamenteuse.
Selon l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à fortes, et la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante. En outre, une personne sur quatre rapporte que la douleur perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis.
Mais en Afrique, les traitements sont rarement disponibles ou leur prix est insupportable pour les malades. « C’est en majorité dans les pays à revenu faible ou moyen, où les maladies chroniques comme le cancer et le Sida gagnent du terrain, que les malades sont privés de traitement anti-douleur », explique le Dr Catherine Le Galès-Camus, chargée à l’OMS du groupe Maladies non transmissibles et santé mentale.
« Le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain, qu’il soit atteint d’un cancer, d’une infection à VIH/SIDA ou de n’importe quelle autre maladie douloureuse », affirme Sir Michael Bond, Président de l’IASP.
Pour le Pr. Harald Breivik de la Fédération européenne des sections locales de l’IASP (EFIC), « la douleur chronique est l’un des problèmes les plus sous-estimés par les services de santé dans le monde aujourd’hui” alors qu’elle devrait être considérée comme “une maladie en tant que telle’’ ».