Jeudi 27 février, plusieurs acteurs de la santé se sont planchés sur plan Passage à grande échelle (PAGE) Togo d’intégration des soins de Planification familiale du post partum, santé reproductive maternelle, néonatale, infantile et de nutrition (PFPP/SRMNI/NUTRITION).
« Conscient de l’importance de l’intégration dans un contexte de rareté de ressources et tenant compte des recommandations de l’OMS, la Communauté de Pratique régionale issue du Partenariat de Ouagadougou autour de la planification familiale a été mise en place comme levier technique et cadre fédérateur de tous les partenaires techniques et financiers en alignement et en harmonie avec les priorités des pays. La mise en œuvre de ce plan de passage à l’échelle nécessite l’engagement et le soutien de toutes les parties prenantes, une mobilisation accrue des ressources, une synergie d’action et une complémentarité pour rationaliser les ressources et obtenir un meilleur impact sanitaire », a déclaré le Docteur Amadou Bailo Diallo, Représentant Résident par intérim de l’OMS au Togo.
L’intégration des services de santé est une pratique recommandée depuis la conférence d’Alma-Ata en 1978 sur les soins de santé primaire. Dans un contexte de rareté de ressources de plus en plus croissant et pour faire face aux facteurs contribuant aux différentes morbidités et mortalités maternelle, néonatale et infantile, l’OMS a recommandé l’intégration de PFPP SMNI/Nutrition lors de la 69ème Assemblée mondiale de la santé à Genève en 2016. Cette recommandation a été entérinée/Nutrition lors de la conférence mondiale sur les soins de santé primaire en 2018 à Astana.
« Le temps est venu d’agir. Le temps est venu de transformer nos engagements en actions concrètes, nos paroles en résultats tangibles. Ce plan est notre feuille de route pour les prochaines années, mais son succès dépend de notre capacité collective à travailler ensemble. Ensemble, nous pouvons faire de ce plan national une réalité et améliorer la santé et le bien-être des mères, des nouveaux nés, des enfants et des familles togolaises », a insisté professeur Tchin DARRE, ministre de la santé et de l’hygiène publique.
