8.3 C
New York
dimanche, novembre 24, 2024

Buy now

spot_img

Valorisation de la médecine traditionnelle : L’OMS et AIMES-AFRIQUE sur la même longueur d’onde

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé les 17 et 18 Août 2023, le premier Sommet mondial de haut niveau sur la médecine traditionnelle à  Gandhinagar (Inde) en présence des ministres de la Santé du G20. « Le principal but est de renforcer la base de connaissances sur la médecine traditionnelle afin d’encourager les pays membres à les intégrer dans leur système de santé en mettant en place des politiques nationales appropriées », explique Kim Sungchol, chef de l’unité de médecine traditionnelle, complémentaire et intégrative de l’OMS

Lors de la rencontre  le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé l’histoire de la médecine traditionnelle, qui est aussi ancienne que l’humanité elle-même. «Tout au long de l’histoire, les peuples de tous les pays et de toutes les cultures ont eu recours à des guérisseurs traditionnels, à des remèdes maison et à des connaissances médicinales ancestrales pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de bien-être.», a-t-il déclaré.

Il a précisé, à cet effet, que la médecine traditionnelle n’appartient pas au passé. Bien au contraire, elle fait l’objet d’une demande croissante dans tous les pays, toutes les communautés et toutes les cultures. Il a révélé que 170 des 194 Etats membres de l’OMS ont indiqué recourir à des médicaments à base de plantes, à l’acupuncture, au yoga, aux traitements autochtones et à d’autres formes de médecine traditionnelle; et beaucoup considèrent cette dernière comme une source précieuse de soins de santé. «A un moment ou à un autre de notre vie, la plupart d’entre nous aurons recours à une forme ou à une autre de médecine traditionnelle», a affirmé le directeur de l’OMS.

Pour l’OMS, la médecine traditionnelle, complémentaire et intégrative, est particulièrement importante pour la prévention et le traitement des maladies non transmissibles et de la santé mentale, ainsi que pour un vieillissement en bonne santé. «La médecine traditionnelle peut jouer un rôle important et catalyseur dans la réalisation de l’objectif de la couverture sanitaire universelle et des cibles mondiales liées à la santé qui accusaient un retard avant même les perturbations causées par la pandémie du Covid-19», a déclaré le chef  de l’OMS qui pense que l’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins de santé – de manière appropriée, efficace et, surtout, en toute sécurité et sur la base des dernières données scientifiques – peut contribuer à combler les lacunes en matière d’accès pour des millions de personnes dans le monde.

AIMES-AFRIQUE précurseure…

En Afrique, l’Association Internationale des Médecins pour la promotion de l’Education et la Santé en Afrique (AIMES-AFRIQUE) du Prof Serge Michel KODOM est précurseure en matière de valorisation médecine traditionnelle. Depuis plusieurs années, elle s’emploie à créer un pont entre la médecine moderne et celle dite traditionnelle. Elle en a fait son cheval de bataille. Pour ce faire, l’organisation a élaboré le « Projet de revalorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle». Il est actuellement en cours de mise en œuvre au Togo.

Prof KODOM lors d’une session de formations des praticiens de la médecine traditionnelle au Togo (Photo)

Bien que reconnue par le Code de la santé publique du Togo, la médecine traditionnelle n’est pas suffisamment valorisée dans le pays. Une situation que AIMES AFRIQUE veut corriger en allumant les projecteurs sur cette pratique « aussi vieille que l’humanité ». « Il faut éviter de stigmatiser ceux qui y recourent ainsi que les praticiens et les amener plutôt à une franche collaboration avec les praticiens de la médecine moderne. Les prouesses de la médecine traditionnelle ne sont plus à démontrer. AIMES- AFRIQUE à travers ce projet veut allier la pratique de la médecine traditionnelle à celle moderne avec un focus sur la protection de l’environnement et la préservation des plantes médicinales en voie de disparition », a confié Prof Serge Michel KODOM, Président Fondateur de AIMES-AFRIQUE.

Concrètement, le projet vise projet vise entre autres la promotion accrue et culture de l’importance de la médecine traditionnelle par les communautés ; l’implication active des autorités administratives, locales et sanitaires dans la promotion de la pratique de la médecine traditionnelle ;la préservation de l’environnement à travers la création des champs et jardins des cultures et plantes médicinales usuelles à la pharmacopée traditionnelle et le renforcement de la collaboration entre la médecine moderne et traditionnelle.

Related Articles

Stay Connected

0FansJ'aime
3,912SuiveursSuivre
0AbonnésS'abonner
- Advertisement -spot_img

Latest Articles

error: Content is protected !!