Une délégation conduite par Christian TRIMUA, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République a présenté, ce mardi 29 juin, devant le Comité des droits de l’homme de l’Onu, les progrès enregistrés par le Togo dans la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Et le Togo ne compte pas dépénaliser l’homosexualité.
En effet, sur le point concernant la Non-discrimination et les droits des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses, linguistiques ou sexuelles, les autorités togolaises ont indiqué que « le nouveau code pénal de 2015, en son article 553, punit toute personne qui se rend coupable de ce crime. Il en est de même de l’article 157 de la loi n°2020-001 du 7 janvier 2020 relative au code de la presse et de la communication en République togolaise ».
Par contre, des relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas abroger les dispositions qui les criminalisent. Et pour cause, « cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a déclaré Christian TRIMUA.
Pour rappel, selon le code pénal togolais en son article 392, l’homosexualité est un « acte contre nature commis avec une personne du même sexe que soi ». Il est punit d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 1000000 à 3000000 francs.