Dans une interview accordée au confrère en ligne « togoscoop.info », Tsikplonou Mokli Ephrem, Porte-parole de la Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) est notamment revenu sur le nouveau code du travail voté en décembre dernier par le parlement.
A croire M. Tsikplonou Mokli Ephrem, le nouveau code « est la synthèse des apports des sept centrales syndicales (six de la Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) et la Synergie (NDLR : la synergie des travailleurs du Togo (STT), nous avons fait une synthèse de nos obligations, nos demandes que nous avons soumis à l’Etat depuis 2016. Enfin en décembre 2020 on vient de nous offrir un nouveau code après celui de décembre 2006, 15 ans après on ne peut que s’en réjouir ». « Nous sommes heureux d’avoir enfin un nouveau code », a-t-il ajouté.
« Ce nouveau code satisfait toute la Coordination y compris la Synergie car nous avons tous participé au début jusqu’à la fin », a confié le représentant de la Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST).
Cette nouvelle législation qui apporte des changements notamment sur les conditions de travail et les contrats est « nécessaire et obligatoire ». « Dans tout pays civilisé cela est une gymnastique périodique. Au moins à chaque quinquennat il faut avoir un nouveau code parce que la vie dans le monde du travail est dynamique, tout change », explique M. Tsikplonou.
Ainsi, le nouveau code ne serait plus « utile… après cette période de pandémie donc trois à cinq ans ». « Il faudra le réviser », prévient le Porte-parole.
Pour rappel, les employeurs ont un an pour se conformer aux nouvelles dispositions inscrites dans le code.