Du 21 au 26 octobre, le Conseil national de l’Ordre des médecins du Mali a organisé à Bamako, la capitale du Mali, la Semaine du médecin. Au cours de cette semaine rythmée par de nombreuses activités les débats ont tourné autour de l’éthique et la déontologie dans la pratique médicale.
« Ethique et déontologie », c’est un thème d’actualité. Et pour cause ! S’il est connu que l’action médicale est caractérisée par des principes universels, il n’est pas rare que certains praticiens se livrent à des pratiques qui font entorse à l’éthique et la déontologie. « La déontologie repose d’abord sur le respect de la vie humaine. Il faut sauver des vies et les biens les sauver. Il faut que la personne continue à avoir une meilleure vie. Ce principe fondamental exige que le médecin agisse toujours dans l’intérêt supérieur de son patient en respectant sa dignité et son intégrité physique », a expliqué Dr Dicko Fatoumata, médecin diabétologue.
Ensemble, les médecins se sont rappelés les règles indispensables régissant leur métier. Un métier noble qui mérite des conditions d’exercice particulières. « L’ordre des médecins, c’est l’organe de régulation qui doit veiller à l’application de l’éthique et de la déontologie. Prendre comme thème central, éthique et déontologie, c’est vraiment faire revenir l’ordre à la maison parce que c’est notre instrument de travail. Éthique et déontologie doivent être connues de tous les médecins et praticiens. Il fallait qu’on prenne ce thème parce que l’actualité du moment l’exige », a souligné Professeur Diarra Alkadri, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins du Mali.
Par ailleurs, la Semaine du Médecin a mis en lumière les nombreux défis auxquels le secteur de la santé au Mali est confronté. Au Mali selon les indicateurs globaux nous avons un médecin pour moins de 10.000 habitants. Ce qui très loin des indicateurs de l’Organisation mondiale de la santé. « Dans de nombreuses régions du Mali, certains domaines médicaux manquent cruellement de spécialistes. Cette pénurie représente un obstacle majeur pour fournir des soins de qualité à l’ensemble de la population », a expliqué un média local.
