Du 22 au 25 Octobre 2024, Dakar, la capitale du Sénégal accueille la septième édition du Forum Galien. Portant sur le thème, « Actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales en Afrique », cette rencontre de haut niveau sur la santé et l’innovation sera l’occasion pour les participants de mener des réflexions sur les actions à promouvoir sur le continent afin de limiter les effets du changement climatique.
Dans le cadre des préparatifs, Professeur Ibrahima Seck, Secrétaire Général de l’Association Galien Africa et médecin spécialiste en santé publique a entretenu le mercredi 16 octobre des médias africains sur les contours du forum.
Dans son intervention, Professeur Ibrahima Seck a mis un accent particulier sur les effets du changement climatique sur le continent africain. « Parmi les effets directs des changements climatiques en Afrique figure l’augmentation des déplacements de populations vulnérables, souvent confrontées à des sécheresses ou des inondations, ce qui met en péril leur santé », a-t-il indiqué.
Pourtant, l’Afrique est un contributeur mineur aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais demeure très vulnérable aux effets néfastes du changement climatiques. Selon ce spécialiste en santé publique, « les changements climatiques affectent directement les conditions de vie des populations ». « Nous devons maintenant passer à l’action collective pour protéger l’Afrique des ravages du changement climatique ».
Pour trouver des pistes de solution, le Forum Galien fait la part belle aux jeunes. « L’Afrique est un continent jeune et son avenir repose sur un capital humain bien éduqué et en bonne santé. L’avenir se prépare dès maintenant, c’est pourquoi nous avons dédié deux jours aux jeunes », a expliqué Professeur Ibrahima Seck, Chef du Service de Médecine Préventive et de Santé Publique/FMPO de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Selon les Nations Unies, les aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques ont touché directement en 2022 plus de 110 millions de personnes sur le continent et provoqué des dommages économiques chiffrés à plus de 8,5 milliards de dollars. La base de données sur les situations d’urgence fait état de 5.000 décès signalés, 48% par suite de la sécheresse et 43 % d’inondations.