Au Togo, l’agriculture occupe plus de 60% de la population. Elle contribue à hauteur de 40% au PIB. C’est donc un secteur vital pour le pays. Depuis quelques années, le gouvernement affiche une grande volonté de transformation du secteur. Ainsi, plusieurs projets sont déployés. Sur cette lignée, le gouvernement vient d’annoncer l’arrivée d’un nouveau programme.
Le programme de modernisation de l’agriculture au Togo (PRoMAT) a fait l’objet d’une présentation le 11 janvier dernier en conseil des ministres. « Le nouveau programme est élaboré pour accroître les performances et pour relever les défis nouveaux du secteur, notamment la prise en compte des changements climatiques et le besoin de compétitivité des produits locaux », a indiqué le gouvernement togolais.
L’objectif est de faire de l’agriculture un secteur productif, à haute valeur ajoutée, moteur de valeur économique pour les agriculteurs et de croissance pour le pays. Pour ce faire, « le programme de modernisation de l’agriculture au Togo est articulé autour de quatre (04) axes incluant le soutien à la production agricole et à la résilience des systèmes de production, la valorisation des produits agricoles et l’accès aux marchés, l’accès au financement et la promotion des initiatives privées et le renforcement de la gouvernance du secteur ».
Au cœur de ce Promat, les besoins des agriculteurs. Ces derniers sont essentiels pour la réussite du programme. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a demandé « de veiller à maintenir le dialogue direct avec les producteurs agricoles pour une compréhension partagée des objectifs, et de privilégier une approche multisectorielle visant des résultats mesurables et un impact concret », a souligné l’exécutif.
La vision des autorités togolaises est d’assurer au pays souveraineté alimentaire et de permettre à nos vaillants agriculteurs de vivre dignement de leur travail. En 2024, les agriculteurs ont bénéficié de plusieurs appuis. « le budget de l’État a alloué plus de 10 milliards au profit de 149.000 producteurs agricoles à travers divers mécanismes d’aide à l’agriculture. C’est ainsi aussi que l’État a subventionné l’achat d’engrais à hauteur de 17 milliards 900 millions, déployé 400 tracteurs agricoles et distribué 3 500 kits d’irrigation », a fait savoir, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le 31 décembre dernier lors d’une allocution.
