Pour reconstruire le couvert forestier en dégradation du pays, le gouvernement togolais s’est lancé dans une ambitieuse politique de reboisement. Pour ce faire, dans toutes les régions du pays, différents acteurs ont été mobilisés. Mais dans certaines localités, certaines difficultés entravent le bon déroulement de la campagne.
C’est le cas notamment dans la région de la Kara. « En termes de difficultés majeures rencontrées lors de cette campagne de reboisement, elles sont presque communes à toutes les préfectures. Il s’agit notamment de la non mobilisation des terres pour les prochaines campagnes (Doufelgou et Dankpen), l’insuffisance de main d’œuvre, les contraintes liées à la sécheresse, au pâturage et au non-respect des couloirs de transhumance par les peulhs nomades, aux feux de végétation, ainsi qu’au manque d’engouement des communes à aider la direction préfectorale de l’Environnement dans cette opération de reboisement notamment à Bassar », a rapporté un correspondant de l’Agence togolaise de presse.
Toutefois, selon la même source, le directeur régional de l’Environnement de la Kara, le Lieutenant-colonel Detse Komla, s’est dit satisfait « des résultats obtenus dans l’ensemble des localités en dépit des contraintes inhérentes ». Il a par ailleurs rappelé que l’objectif de cette campagne de reboisement est de 14,2 millions d’arbres, dont 2 millions d’arbres pour le 1er juin et 12,2 millions d’arbres pour le reste de la campagne avec une prévision d’environ 364 000 d’arbres par préfecture et 2 550 000 pour la région de la Kara.