Les nouveaux documents techniques se basent sur une approche intégrée et holistique, avec des recommandations spécifiques qui visent à soutenir les pays dans leurs efforts pour améliorer la qualité des soins, rendre les traitements plus accessibles et améliorer les résultats sanitaires en général. Ils ont été publiés le 19 juin.
Malgré les progrès considérables réalisés dans le traitement de la drépanocytose au niveau mondial, notamment le dépistage chez le nouveau-né, la thérapie par l’hydroxyurée, la thérapie génique, l’amélioration des stratégies de prise en charge et l’élargissement des programmes de vaccination, qui ont permis de réduire les taux de mortalité dans les pays à revenu élevé, des défis importants restent à relever pour garantir un accès équitable à ces traitements dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier dans la Région africaine.
« Alors que nous poursuivons la lutter contre la drépanocytose, nous sommes convaincus que ces documents d’orientation destinés aux pays constitueront un nouvel outil précieux, car ils sont adaptés à la réalité africaine où une approche multidimensionnelle est essentielle », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Les nouveaux documents d’orientation du Bureau régional de l’Afrique, intitulés Cadre d’orientation pour la prise en charge de la drépanocytose et Guide harmonisé pour la prise en charge de la drépanocytose en Afrique, fournissent aux pays des orientations stratégiques pour l’élaboration de politiques, de plans de soins complets et d’efforts de plaidoyer.
Selon les estimations, 240 000 enfants atteints de drépanocytose naissent chaque année en Afrique, et près de 80 % d’entre eux décèdent des suites d’une infection grave ou d’un syndrome thoracique aigu avant l’âge de cinq ans – ce qui représente le taux de mortalité infantile lié à la drépanocytose le plus élevé au monde.