La question de l’adéquation entre formations reçues et le marché du travail est l’une des préoccupations majeures de la jeunesse togolaise.
La question de l’adéquation entre formations reçues et le marché du travail est l’une des préoccupations majeures de la jeunesse togolaise.
Une grande majorité de jeunes apprenants s’interrogent de plus en plus sur les filières de formation susceptibles d’accroitre ses chances de « décrocher un emploi » au terme de son cursus académique ou de sa formation professionnelle. Il s’agit pour ces jeunes de savoir si les formations vers lesquelles ils s’orientent sont les mieux adaptées aux offres d’emploi dans le pays.
Cette préoccupation est légitime car les statistiques nationales révèlent une acuité du chômage relativement plus forte pour la jeune génération (15-29 ans) , alors même que les établissements d’enseignement supérieur togolais offrent une panoplie de formations dans des domaines divers et variés tels que les lettres langues et arts, les sciences de l’homme et de la société, les sciences Juridiques, les sciences de l’éducation et de la formation, les sciences de la santé, les sciences agronomiques, les sciences technologiques, les sciences de l’économie et de la gestion etc.
Ce paradoxe peut s’expliquer par le fait que les formations qui connaissent un afflux d’apprenants au Togo sont pour la plupart obsolètes vis-à-vis des nécessités du marché du travail.
Face à cette problématique, l’enjeu actuel pour les jeunes apprenants est de connaitre les créneaux les plus porteurs d’emploi. Il est donc urgent que la jeunesse soit informée et surtout orientée vers les secteurs et les métiers les plus pourvoyeurs d’emploi, afin de produire une main d’œuvre apte à satisfaire aux exigences du marché du travail.
Une étude commanditée en 2013 par l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a révélé que les secteurs de l’agriculture, des mines, des BTP, des TIC, du transport et de la logistique et de la santé sont les plus générateurs d’emploi au Togo.