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samedi, novembre 23, 2024

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Togo : l’ONUDI compte jouer sa partition pour une politique industrielle cohérente

Tidiane Boye, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) pour le Togo et la Côte d’Ivoire a échangé mardi avec le Premier ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé sur les grands axes de la politique industrielle du pays.

Le Togo ambitionne de devenir un pôle industriel important en Afrique de l’ouest. Le pays a inscrit ses priorités dans l’axe de 2 de la feuille de route gouvernementale.  Une vision à laquelle l’ONUDI veut apporter sa contribution pour la matérialisation. Notre objectif c’est de voir «  comment nous pouvons appuyer le gouvernement du Togo pour la mise en place d’un écosystème qui puisse favoriser le développement du secteur industriel au Togo. Et cela va commencer par la mise en place d’une politique industrielle cohérente, globale et ciblée sur un certain nombre de secteurs, de chaines de valeurs, qui sont identifiés et sur lesquels des politiques de soutien seront mises en œuvre pour appuyer cette approche sectorielle », a déclaré Tidiane Boye à la sortie de son audience à la Primature.

Entre autres domaines, l’ONUDI envisage d’apporter son appui pour la mise ne place des systèmes énergétiques adaptés au développement industriel. « L’autre élément qui nous parait également important, c’est de voir comment soutenir le développement de l’énergie pour appuyer le développement industriel. Ce que je pense et qui est très important, c’est de mettre en place une gouvernance inclusive pour conduire ce développement industriel au niveau du Togo. Pour ce faire, nous pouvons mettre en place un programme – pays sur lequel nous allons travailler avec le gouvernement, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers », a indiqué Tidiane Boye.

Selon le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, les échanges ont également porté sur le renforcement des infrastructures de qualité. « Il faut aujourd’hui que les produits togolais puissent avoir accès aux marchés, au niveau national, régional et international et créer même un label du Togo sur un certain nombre de produits, au niveau du textile, de l’agro-industrie et d’autres niveaux », a-t-il souligné.

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