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vendredi, novembre 22, 2024

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La politique sociale de Faure Gnassingbé : Un bilan élogieux, des avancées notables

Sur les quinze dernières années, le Togo a connu d’importants progrès sur le plan social. De l’éducation à la santé en passant par la lutte contre le chômage et la pauvreté, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a impulsé une nouvelle dynamique au développement désormais centré sur l’humain.  En termes de bilan, voici quelques faits d’armes marquants les mandats de Faure Gnassingbé.

Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et les élèves

L’éducation

En 2019, les ressources publiques consacrées au secteur de l’éducation s’élevaient à 174 milliards FCFA, contre 25 milliards FCFA en 2005. Une augmentation de 620% sur les 15 dernières années.

Le gros de ces ressources, sur la période, a été dévolu au recrutement (on note une hausse globale de 48% entre 2005 et 2019 des effectifs du personnel éducatif, couplée d’une amélioration du traitement du personnel enseignant, qui est passé de 51 milliards à 163 milliards, soit un accroissement de 317 %).

Dans la foulée, le gouvernement a doté le pays de plus de 20 000 salles de classes et a rehaussé le niveau de vie des professeurs de l’enseignement supérieur (dont les salaires, ont ainsi doublé entre 2012 et 2019, passant de 205 539 FCFA à 518 352 FCFA, pour un assistant délégué).

Ces engagements du pouvoir public ont été confirmés par des observateurs extérieurs, notamment l’Unicef. De 2008 en 2018, le taux brut de scolarisation dans l’enseignement primaire est passé de 98% à 126,8%. Un chiffre significatif, plus de 155 000 enfants ont été recensés en préscolaire en 2018 contre un peu plus de 86 000 il y a 5 ans, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 12%, a indiqué l’institution onusienne dans un récent rapport. Des résultats favorisés par des programmes comme School Assur et les Cantines scolaires, et les concertations régulières entre le gouvernement et les acteurs du secteur.

En effet, « en 2011, le financement public pour l’éducation s’élevait à 73,4 milliards de FCFA, soit 27,6 % des dépenses courantes de l’État hors dette, ou encore 4,3 % du PIB». Des d’engagements qui correspondent « à des niveaux bien au-dessus de ceux observés dans des pays à niveau de revenu par tête comparable ».

Santé

Sur le plan sanitaire, sous l’impulsion du Président de la République, des progrès ont été réalisés. En effet, le gouvernement s’est engagé depuis quelques années en faveur  de la modernisation du système de santé. Pour ce faire en 2017, il a été adopté le système de contractualisation qui consiste à la privatisation de la gestion des centres de santé publics. Commencée avec les hôpitaux d’Atakpamé et Blitta, la contractualisation a été étendue en 2018 aux hôpitaux de Dapaong, Kara, Sokodé, au CMS de Siou et au CHU Sylvanus Olympio. Au total sept centres de santé ont donc été pris en compte.

Cette contractualisation a permis l’augmentation des recettes dans les formations sanitaires prises en compte, donnant à celles-ci la possibilité de décider de ce qu’il leur fallait comme équipement ou besoin immédiat. C’est ainsi que plusieurs formations ont été dotées d’un minimum d’équipements nécessaires.

Sur d’autres axes, la santé maternelle et infantile a bénéficié de plusieurs projets.  Malgré tout, d’autres défis restent à relever en termes de personnel soignant et de matériels notamment le manquement de scanner dans les trois centres hospitaliers universitaires, les plus grands hôpitaux publics du pays.

Lutte contre la pauvreté…

visite du Chef de l’Etat dans une cantine scolaire

Entre 2007 et 2012, le Togo a élaboré 3 stratégies de réduction de la pauvreté dont la dernière est la Stratégie de Croissance Accéléré et de Promotion de l’Emploi (SCAPE 2013-2017). Elle comprend 5 axes majeurs , le développement des secteurs à fort potentiel de croissance, le renforcement des infrastructures économiques, le développement du capital humain, la promotion de l’emploi, le renforcement de la gouvernance et la création de conditions favorables pour un développement participatif, équilibré et durable. C’est une stratégie de croissance et également un canevas de développement qui devrait permettre au Togo de réaliser un essor économique considérable et ce, dans tous les secteurs d’activités. « Il y a des différents projets qui se mettent en œuvre, que ce soit dans l’éducation, dans la santé, au niveau de la protection sociale etc., il y a beaucoup de choses qui se font, qui sont à mettre au crédit des actions, des orientations identifiées au niveau de la SCAPE pour la période 2013-2017 », a expliqué dans une interview Homevor Etsri, coordinateur de la Scape. Mais les résultats de ce projet ont été insuffisants. En fait, il s’agit pour l’Etat togolais à travers ce projet d’influer à différent niveau sur l’incidence de la pauvreté. Ce n’est pas le seul projet initié par l’Etat togolais. L’autre grand projet qui s’est donné pour objectif de réduire la pauvreté au Togo est le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI).

Lancé en 2014, le Fnfi veut rendre accessibles les services financiers aux plus pauvres, par l’entremise des banques et des Institutions de microfinance. « Nous ne pouvons pas laisser dans notre pays, les pauvres s’appauvrir davantage. Une des réponses que nous apportons, c’est justement la mise en place de ce Fonds », a déclaré le Président de la République lors du lancement. Les autorités togolaises se sont appuyées sur l’expérience béninoise pour mettre sur pied ce projet aux grandes ambitions. En terme de bilan après 4 ans d’exercice, 861 811 togolais ont bénéficié des services du Fnfi ; 586 645 renouvellements de crédits ; 1 448 456 micro crédits octroyés. Au total 32,118 milliards FCFA dont 21,175 milliards FCFA de l’Etat togolais et 10,943 milliards FCFA des partenaires, ont été mobilisés, durant cette période. Quant au total cumulé des lignes de crédits mises à la disposition des prestataires de services financiers (PSF), il s’élève à 62,1 milliards FCFA. Les crédits remboursés, malgré quelques difficultés, assurent les responsables du Fonds. En 2014, le taux moyen de remboursement était de 93%, contre 90% en 2015, 83,3% en 2016. « Notre objectif est toujours de donner aux populations les moyens d’apporter les changements nécessaires pour améliorer leur quotidien », explique une source proche du gouvernement.

Toujours dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, en Avril 2019, Faure Gnassingbé a lancé, la phase d’extension du programme des transferts monétaires aux ménages. Depuis, 15 000 f CFA sont distribués chaque trimestre aux 61 milles familles et  ménages les plus démunis issus des 585 villages des 209 cantons les plus pauvres du Togo.

Tous ces projets ont concouru à la baisse du taux de pauvreté dans le pays. En effet, le taux de pauvreté a régressé au Togo passant de 55.1% en 2015 à 53.5% aujourd’hui. Pas extraordinaire, certes, mais c’est encourageant.

L’accès à l’eau, en forte progression au Togo

D’abord très bas en 2015, où il se situait autour de 25% sur le plan national, le taux d’accès à l’eau potable s’est progressivement élevé, au point de frôler la barre des 70% en 2019.

Avec l’appui de ses partenaires, le gouvernement a ainsi lancé de nombreux programmes dans les cinq régions économiques du pays : Hydraulique villageoise, Eau et assainissement en milieu rural, Projet d’aménagement urbain, Programme d’appui aux populations vulnérables ou encore celui d’Amélioration des conditions sanitaire en milieu scolaire et rural en sont quelques-uns.

Plus de 5000 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine ont été ainsi réalisés en milieu rural sur tout le territoire, faisant passer le nombre total de forages à 11 600 en 2019. Également, 3200 forages en panne ont été réhabilités. Tout ceci a fait porter le taux d’accès à l’eau potable dans ce milieu de 21% en 2005 à 69% aujourd’hui.

Dans la même période, d’autres projets ont été initiés en milieu semi-urbain, toujours avec pour finalité d’accroître significativement l’accès des populations à une eau saine. 221 mini adductions y ont été réalisées (Maritime et Plateaux surtout) pour porter le taux d’accès de 23% (2005) à 49% en 2019.

Peu présente sur le territoire en 2005 où elle ne comptait que 23 agences, la Togolaise Des Eaux (TdE) dans la lignée de la politique du gouvernement, a considérablement renforcé sa présence, comptant en 2019, 53 agences. Ce qui a impacté l’accès en milieu urbain.

De gros investissements ont été ainsi réalisés afin d’accroître la production et étendre le réseau dans plusieurs localités urbaines. Le coût du branchement au réseau d’eau potable urbain est passé de 100 000 FCFA à 75 000 FCFA et le taux a connu une hausse de 30% (25 à 55) dans le milieu en 14 ans.

Emploi…

Le gouvernement a mis en place depuis de nombreuses années maintenant, divers mécanismes d’accompagnement des jeunes à l’auto-emploi et promu des programmes d’insertion, afin de lutter plus efficacement contre le p r o b l è m e d ‘ e m p l o i e t d’employabilité de la jeunesse.

Dans ce sens, les ressources allouées à ce secteur, qui plafonnaient à 5 milliards FCFA en moyenne de 2013 à 2014, ont ainsi été multipliées par trois, passant à 15 milliards FCFA en 2018. Au titre du volontariat national coordonné par l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT), 30 000 volontaires ont été mobilisés dont 30% de femmes. Parmi eux, 16 000 sont Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC).

Dans sa mise en œuvre, le projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV) a permis de mobiliser 8000 jeunes dont 45% de femmes. Dans le même registre, les THIMO (Travaux A Haute Intensité de Main d’œuvre promus par l’Anadeb) ont créé 250 000 emplois temporaires pour les jeunes et les femmes.

Le PAEIJ-SP (Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs), lancé en 2017 pour promouvoir les emplois selon l’approche chaîne de valeurs, a créé pour sa part 125 000 emplois directs et indirects.

Les jeunes bénéficiaires des formations et mécanismes de financement mis en place ont aussi créé un peu plus de 200 000 emplois directs et i n d i r e c t s . P o u r l e gouvernement, l’objectif est désormais de maintenir le cap, afin de créer davantage d’emplois et de richesses pour les jeunes.

Au-delà du bilan encourageant du mandat social, le Togo a pris un nouveau cap avec la mise en œuvre depuis 2018 du PND. Son objectif global est de transformer structurellement l’économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents et induisant l’amélioration du bien-être social. Il s’agit de réduire la pauvreté en faisant en sorte que le Togo devienne un pays à revenu intermédiaire.

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