Bientôt le démarre d’une nouvelle campagne cotonnière au Togo. Pour apporter des solutions aux problèmes posés par les ravageurs et les maladies du cotonnier au Togo, les chercheurs de l’Institut Togolais des Recherche Agronomique (ITRA) ont élaboré une fiche technique.
Dans ce précieux document, les cotonculteurs pourront connaitre les principaux ravageurs et les principales maladies du cotonnier au Togo ainsi que leur période d’occurrence ou d’attaque. «H. armigera est le ravageur dominant? C’est un papillon dont les larges sont responsables d’importantes pertes de production. Il présente deux pics d’infestation en juillet-août, puis en fin de campagne en septembre-octobre, » informe l’équipe de recherche.
Les méthodes de luttes préconisées sont d’ordre agronomique et chimique. Sur le plan agronomique, l’équipe recommande la rotation des cultures (année 1 : coton ; année 2 : autre culture ; année 3 : coton) ; le respect des dates de semis recommandées pour chaque région du pays (du 1er au 30 juin : régions Savanes, Kara et centrale, du 10 juin au 10 juillet : région plateaux nord, du 20 juin au 20 juillet : région plateaux sud et maritime).
L’équipe recommande également le respect des périodes de sarclage et de buttage (1er sarclage : 15ème jour après semis (jas), – 2ème sarclage (ou buttage) 40ème jas et – 3ème sarclage au besoin suivant le niveau d’enherbement de la parcelle ; l’élimination manuelle des ravageurs ou des plants malades ; l’arrachage des tiges de cotonniers juste après les récoltes.
La lutte chimique concerne l’utilisation des insecticides, fongicides et des acaricides. À noter qu’au Togo, il est recommandé six (6) traitements insecticide au cours de la campagne cotonnière à intervalle de quatorze (14) jours entre deux traitements à partir du 35e jour après le semis avec des produits à dose d’application variant de 0,2 à 1 l/ha.
Il faut souligner qu’avec les changements climatiques et que compte tenu du temps qu’il fait, l’équipe recommande aux cotonculteurs de vérifier la présence ou non des ravageurs après chaque traitement. S’il y a encore des ravageurs il faut utiliser un produit alternatif pour traiter sans attendre les 14 jours.
Quelques dispositions à adopter pour les traitements au champ
Se protéger lors de la préparation et durant les applications de produits ; respecter la dose d’utilisation de chaque produit comme indiqué sur l’emballage ; éviter le mélange de produits insecticides lors de la préparation des bouillies ; utiliser les appareils de traitement à piles électriques ou à dos vulgarisés par la NSCT ; respecter la vitesse de marche de 1 mètre par seconde et le nombre de lignes de traitements (3 lignes en général) ; déterminer la direction du vent et traiter en avançant perpendiculairement au vent, etc.
Source : itra.tg