Du 06 février au 10 mars, AIMES-AFRIQUE a outillé des praticiens de la médecine traditionnelle et des agents de santé communautaire par l’ONG AIMES-AFRIQUE à Kara (4 séries de formations avec 4 préfectures), Kpalimé ( 4 séries de formations avec 4 préfectures) et Vogan (2 formations dans deux préfectures). Située dans le cadre du Projet de Revalorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles au Togo (Projet Tradi-Sante), cette formation vise à engager les participants dans la revalorisation de la pharmacopée et de la Médecine traditionnelle afin de renforcer le système de santé au Togo.
AIMES-AFRIQUE a entamé depuis quelques temps, la mise en œuvre du projet de Revalorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles au Togo . En ligne de mire, l’ambition 1 de la feuille de route du gouvernement : « Offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès ».Elle contribue à l’atteinte de l’ODD 3: « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge », AIMES-AFRIQUE veut, à travers ce projet, redorer l’image de la médecine traditionnelle et mettre en place des stratégies de collaboration avec la médecine moderne.
L’objectif final est d’aboutir à une collaboration concertée donc entre la médecine traditionnelle et celle moderne pour améliorer davantage l’accès aux soins de qualité pour les populations togolaises. C’est dans ce sens que les agents de santé communautaire (Asc) et les praticiens de la médecine traditionnelle (Pmt) sont formés dans les différentes régions du pays. Lors de la dernière session, découpée en 10 séries de formations, qui s’est déroulée à Kara, Kpalimé et Vogan, les participants ont été notamment formés sur la place de la médicine traditionnelle dans le système sanitaire au Togo, et les plantes médicinales en voie de disparition : causes et approche de solution.
Le projet est mis œuvre en coopération avec la Coopération allemande et l’Ong Aktion Pit Togohilfe. Outre les agents de santé communautaires et les médécins traditionnels, des pépiniéristes, les responsables des formations sanitaires (RFS), les Chefs traditionnels et CVD, les maires, les journalistes ont été formés dans le cadre de ce projet.