Au travers de son Projet de revalorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles au Togo, l’Ong AIMES AFRIQUE œuvre d’arrache-pied depuis quelques années pour faire de la médecine traditionnelle une force pour la médecine conventionnelle. Cette année, l’organisation présidée par le Prof Honoraire Serge Michel KODOM aborde l’une des phases importantes de ce projet à savoir la gestion des jardins botaniques.
AIMES AFRIQUE continue son chantier commencé depuis trois ans pour la revalorisation de la médecine traditionnelle. Elle poursuit la formation des acteurs clés pour la réussite de son projet. Ainsi, l’organisation a outillé du 2 au 4 mai à Kpalimé, du 6 au 8 mai à Kara et du 13 au 15 mai 2024 à Vogan, de nouveaux acteurs. Il s’agit des pépiniéristes, les praticiens de la médecine traditionnelle, des chefs traditionnels, des agents de santé communautaire et des représentants des comités villageois de développement venus des 10 Villages de AIMES-AFRIQUE en l’occurrence Timou,Takpamba,Atalote,Djamdè,Fazao,Tchifama,Ilico,Kouma-Apoti,Dzegbakondzi et Djapleme.
L’objectif de cette session de formation est d’accompagner les bénéficiaires du projet à identifier les plantes médicinales susceptibles de réussir dans leur village, de maîtriser les techniques de mise en terre des plantes médicinales de la localité, de se familiariser avec les techniques d’entretien des plantes médicinales mises en terre et d’organiser la gestion rationnelle du jardin botanique. « Nous allons privilégier des plantes capables de pousser et qui peuvent offrir des remèdes efficaces contre un large éventail de maladies chroniques », a indiqué Elom Motto, en charge de la gestion des projets à AIMES AFRIQUE
Pour ce faire, les participants à la formation ont été outillés entre autres sur l’identification de dix (10) plantes médicinales usuelles en voie de disparition dans la localité, les caractéristiques des différentes plantes médicinales, les techniques de plantation de plantes médicinales identifiées par village, les spécificités des différentes plantes médicinales, et l’entretien des différentes plantes médicinales.
En rappel, le projet comprend quatre composantes notamment la formation des acteurs, la création des jardins botaniques, la professionnalisation des praticiens de la médecine traditionnelle et la production et diffusion des contenus audiovisuels.